Louise Nicolle

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Louise Nicolle
Description de cette image, également commentée ci-après
Louise Nicolle, la servante de Dieu
Naissance
Saint-Amand-les-Eaux
Décès (à 42 ans)
Saint-Amand-les-Eaux
Nationalité française
Pays de résidence Drapeau de la France France
Activité principale
œuvres sociales
Ascendants
Louis Joseph Nicolle (père)

Louise Nicolle, née le à Saint-Amand-les-Eaux et morte dans la même ville le , est une femme d'origine bourgeoise qui s'est consacrée toute sa vie à des œuvres sociales, en particulier tournées vers les femmes de sa commune.

Biographie[modifier | modifier le code]

Famille et jeunesse[modifier | modifier le code]

Louise naît le à Saint-Amand-les-Eaux dans une famille aisée, son père étant un ancien commandant de la garde nationale et adjoint au maire[1].

À l'âge de vingt, ans, très pieuse, elle désire se faire religieuse et devient postulante chez les bernardines d'Esquermes, mais renonce à cause de sa santé fragile (selon d'autres sources, c'est au Carmel qu'elle aurait postulé en vain). Elle s'engage dans le tiers ordre dominicain[2],[3].

Œuvres sociales[modifier | modifier le code]

En 1867, poussée par le père Boulanger, prieur des Dominicains de Lille, elle crée un premier patronage, puis d'autres œuvres, toutes tournées vers les femmes du bassin industriel (L'œuvre du crochet, l'Abeille, l'œuvre des mères chrétiennes) ; le pape Pie IX, dès 1869, l'encourage et la bénit dans cette démarche. Elle profite de sa position sociale pour aller à la rencontre des patrons afin qu'ils fournissent du travail aux jeunes filles désœuvrées. En 1888, les femmes qui travaillent avec Louise Nicolle dans ses œuvres sociales reçoivent l'autorisation de Mgr Hasley, archevêque de Cambrai, de se constituer en congrégation, « les humbles filles du Sacré-Cœur »[4].

Mort[modifier | modifier le code]

Louise Nicolle meurt à quarante-deux ans de la tuberculose[4].

Une chapelle Louise-Nicolle est construite au 31 rue du 18 Juin à Saint-Amand-les-Eaux. Elle a abrité la dépouille de Louise Nicolle[5] de 1948 à 2021.

En 2021, la chapelle ayant été désacralisée et mise en vente, le cercueil de Louise Nicolle a été transféré dans le caveau de sa famille au cimetière de Saint Amand les Eaux.

Postérité[modifier | modifier le code]

La vie de Louise Nicolle a donné lieu à l'ouverture d'une cause de béatification, non aboutie[2].

Après le centenaire de sa mort, une association loi 1901 s'est créée, les Amis de Louise Nicolle. Elle a pour but de faire connaître Louise Nicolle, de la vénérer et de la montrer comme modèle de charité pour tout chrétien dans son œuvre sociale[5].

Références[modifier | modifier le code]

  1. Lucien Bauduin, « Ils ont fait Saint-Amand », sur Historial amandinois, (consulté le ).
  2. a et b Catherine Masson, Des laïcs chez les prêcheurs, Paris, Éditions du Cerf, coll. « Histoire », , 304 p. (ISBN 978-2-204-11183-6, page sur Google Livres), p. 100
  3. « Louise Nicolle (1847-1889) », sur Fraternité des laïcs dominicains (consulté le ).
  4. a et b Amaury Guillem, « Dieu a fait le monde trop étroit afin que ses limites nous obligent à lever la tête », Limite, no 10,‎ , p. 50-51 (ISBN 978-2365261609).
  5. a et b F.-A. S., « Que deviendra l’association des Amis de Louise Nicolle ? », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]